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Une marche pour mon père
Paroles: Daniel Girard
Musique: Alain Leblanc et Daniel Girard
Ce sont les mots de mon père, avant qu’il rende les armes
Il m’enseignait à faire, à faire face à la mer
Voir venir les vagues et les remous calcaires
Même si tout ce décale, sa voix est ancrée dans ma cale.
Ce sont les mots de mon père, qui m’accompagne depuis
M’ont appris à sourire à sourire sous la pluie
À prendre le temps de plonger, pas toujours tête en l’air
À prendre le temps de peser, rester les pieds, les pieds sur terre
Coincé comme un militaire, cerné de mercenaires
Qui profitant d’un moment, lui font perdre ses repères
Sa vie fut assaillie, et marquée par le fer
Bâillonné à jamais et jeté à la mer
Ce sont les maux de mon père, confidences solidaires
Pendant un moment précaire, lapidé par ses pairs
Moi je n’ai pas su quoi dire et encore moins quoi faire
Étant membre à part entière, j’ai fait fi de me taire.
J’ai bien compris mon père et son moral à plat
Couché sur la civière, je ne l’ai jamais vue comme ça
Le temps s’est suspendu, lorsqu’il me lance en l’air
Bien entendu mon gars ! Maudit cancer…
Souvent je pense à mon père. Souvent je parle de lui.
Du bien qu’il a su faire et que je suis fier de lui
Mon père était sincère, heureux, égalitaire
D’un courage légendaire, un père, même presque un frère
Une marche pour mon père
La plus haute pour mon père
Ce sont les mots de mon père, avant qu’il rende les armes
Il m’enseignait à faire, à faire face à la mer
Voir venir les vagues et les remous calcaires
Même si tout se décale, sa voix est ancrée dans ma cale.
Ce sont les mots de mon père, qui m’accompagne depuis
M’ont appris à sourire à sourire sous la pluie
À prendre le temps de plonger, pas toujours tête en l’air
À prendre le temps de peser, rester les pieds, les pieds sur terre
Coincé comme un militaire, cerné de mercenaires
Qui profitant d’un moment, lui font perdre ses repères
Sa vie fut assaillie, et marquée par le fer
Bâillonné à jamais et jeté à la mer
Ce sont les maux de mon père, confidences solidaires
Pendant un moment précaire, lapidé par ses pairs
Moi je n’ai pas su quoi dire et encore moins quoi faire
Étant membre à part entière, j’ai fait fit de me taire.
J’ai bien compris mon père et son moral à plat
Couché sur la civière, je ne l’ai jamais vue comme ça
Le temps s’est suspendu, lorsqu’il me lance en l’air
Bien entendu mon gars ! Maudit cancer…
Souvent je pense à mon père. Souvent je parle de lui.
Du bien qu’il a su faire et que je suis fier de lui
Mon père était sincère, heureux, égalitaire
D’un courage légendaire, un père, même presqu'un frère
Une marche pour mon père
La plus haute pour mon père
Vidéoclip: Lexim Productions
Énregistré au Baluchon
Éditions Dagirard